Pensées diverses 14 bis

Le matérialisme a créé des bonheurs illusoires et des malheurs imaginaires, des gens qui se croient heureux parce qu'ils ont beaucoup d'argent et d'autres qui se croient malheureux parce qu'ils en ont peu. Le dépassement du matérialisme dissiperait les illusions des uns et des autres ! Qu'attendons-nous pour le dépasser ?

Il se croyait pauvre. C'est quand on lui prit tout ce qu'il avait qu'il se rendit compte qu'il était riche.

Le mal vient vite et repart lentement. Il faut de la patience quand on est malade. Ce n'est pas un hasard si malade est synonyme de patient.

Il est plus facile et rapide d'abattre une tour que de la bâtir, de brûler une bibliothèque que de la garnir, de détruire une toile que de la peindre... C'est tout simplement que le "bien" se crée et qu'on ne crée que pas à pas, alors que la destruction peut être... massive. On a nécessairement besoin de temps pour créer, pas forcément pour détruire. C'est pourquoi la vitesse et la facilité sont toujours… suspectes. Il faut se méfier de ce qui va vite : il va souvent, sinon presque toujours, dans la mauvaise direction.

On aime l'argent quand on l'aime pour lui-même, le pouvoir qu'il donne, c'est-à-dire, finalement, pour n'avoir plus besoin des autres, ne plus avoir affaire à eux, quand c'est par conséquent l'instrument du mépris, de la haine du prochain. Aimer l'argent pour aider ceux qui en manquent, ce n'est pas aimer l'argent mais les... gens !