Le régulateur, c'est l'homme
Sans une ligne directrice, une orientation, des "valeurs", les choses finissent toujours par tourner à vide et en rond. Il n'y a pas de "main invisible" pour réguler le marché, n'en déplaise à ses prêtres : le régulateur, c'est l'homme. Et ce qui est vrai pour le marché est vrai pour tout. Il faut toujours un - ou plusieurs - homme(s) derrière, ou plutôt devant, les choses pour qu'elles avancent (et si elles n'avancent pas, elles reculent).
Chaque fois que l'homme s'en remet au "hasard" – aussi bon serviteur que mauvais maître, à l’instar de l’argent –, les choses tournent mal. Tout ce qui a "marché" durablement a été fondé et dirigé par des hommes qui avaient "une certaine idée" de ce qu'ils voulaient faire et qui ont d'une manière ou d'une autre imposé leur façon de voir.
Si on se repose sur "les gens", on s'... effondre : "les gens" sont un mauvais appui ! Il ne faut pas s'appuyer sur eux, il faut les appuyer, les soutenir, c'est-à-dire les pousser dans la bonne voie, celle qui... monte ! Il faut les pousser à s'élever (comme on dit si bien).
Les hommes - et les femmes - qui font les choses ne suivent pas "les gens" : ils les précèdent et les guident.