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6 septembre 2009

Aphorismes 11

Apprendre pour enseigner, enseigner pour comprendre.

Ce n’est pas nécessairement quand on fait quelque chose d’inhabituel que les accidents ont le plus de chances de survenir, mais, au contraire, dans le cadre des activités ordinaires, celles qui sollicitent le moins l’attention : le principal danger est dans l’inattention, que l’accident sanctionne. Plus ce qu’on fait est ordinaire, plus on a tendance à le faire machinalement, et plus, par conséquent, on est en danger. Ce sont les activités les moins habituelles, celles qui nous obligent à faire attention, qui sont, finalement, les moins dangereuses.

Le refoulement de la peur ne consiste pas à la nier purement et simplement (ça ne « marcherait » pas, puisqu’il y a peur), mais à la détourner, c'est-à-dire à inventer une fausse menace à sa mesure, ou à grossir un danger existant sans commune mesure avec celui qu’on veut ignorer. Le refoulement de la peur est vieux comme le bouc émissaire.

Ce qui s’en va revient toujours, mais autrement. Si bien qu’on le reconnaît rarement. La vie ne réchauffe pas les plats ; ce qui n’est plus ne devait plus être tel qu’il a été. On est déçu par la vie dans la mesure où on attend d’elle qu’elle se répète, c'est-à-dire qu’elle se trahisse, elle qui est invention. Dès qu’on admet qu’on ne saurait retrouver ce qu’on a perdu tel qu’on l’a perdu, qu’on n’attend plus son « retour », c'est-à-dire son recommencement, mais sa suite, on s’aperçoit qu’il ne demande qu’à revenir… métamorphosé.

Un seul être vous aime, et tout est repeuplé.

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