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14 septembre 2012

Pensées diverses 37

Le "progrès" que constitue l'accroissement de la longévité a un revers terrible : l'accroissement des maladies de la grande vieillesse, car c'est la vie qu'on allonge, pas forcément la santé. Tout progrès est l'avers d'une médaille qui a un revers. Le "progrès", bon commerçant, nous a d'abord montré son bon côté : depuis quelque temps, il nous montre la note. Elle est lourde !

 

L'âge est quelque chose de mouvant, donc d'insaisissable, par essence. C'est plus une région qu'on traverse qu'une ville où on s'arrête. La vie elle-même étant une traversée, c'est-à-dire une continuité où tout est lié, comme un film, il est absurde de considérer qu'on n'a plus l'âge qu'on avait quand on en a un autre : le nouvel âge n'exclut pas l'ancien, il s'y ajoute !

 

Un questionnement qui a un but est moins stérile que celui qui n'en a aucun. Mais, comme son but est prédéfini, sa productivité est limitée. Le questionnement le plus productif est celui dont la finalité est indéfinie, c'est-à-dire celui dont l'objet est la question même qui le sous-tend : celui qui ne cherche pas une réponse mais une question, pas une fin mais un nouveau commencement, un nouveau fondement, un nouveau principe. Le premier questionnement correspond, en science, à la recherche appliquée, le second à la recherche fondamentale.

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