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9 mars 2012

Réponses à des lecteurs

Pourquoi diable faudrait-il sortir de l'"égo" ? Pour entrer dans quoi d'autre, pour aller où ? Le mal n'est évidemment pas l'égo lui-même, mais sa finitude, ses limites : il ne s'agit pas de sortir de l'égo mais de l'élargir, de l'ouvrir. Sortir de l'égo, c'est sortir de soi, de son être, entrer dans le néant. Ouvrir l'égo, c'est être avec un grand E, c'est-à-dire devenir. Vous avez le droit de préférer le néant à l'être, mais n'en faites pas, de grâce, une philosophie, a fortiori la philosophie (pardon, la "spiritualité") ! (A un anti-égo)

 *

Il ne s'agit pas bien sûr pas d'empêcher le naufrage, inexorable, du corps, mais de le compenser. Et cette compensation n'a rien d'un mensonge, d'un aveuglement, puisqu'il ne s'agit pas de nier la décrépitude du corps mais d'en nourrir son développement spirituel... comme Néron a nourri sa poésie de l'incendie de Rome ! (A un ami-lecteur)

*

Il va de soi que l'état d'esprit est influencé par l'état du corps. Mais si l'esprit ne jouissait pas d'une autonomie relative, nous ne serions pas libres, c'est-à-dire humains. Et si cette autonomie est réelle, comme elle est, fondamentalement, notre pensée/volonté même, elle ne peut exister que dans la mesure où nous la postulons. Il nous faut donc, en tout état de cause, postuler cette autonomie, c'est-à-dire penser et faire comme si nous étions assurés de son existence. (Au même)

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