A un commentateur anonyme... et qui a bien raison de le rester
Cher Anonyme,
Permettez-moi d'abord de vous féliciter pour le courage dont vous faites preuve en gardant l'anonymat. Et pour votre prudence, car si j'avais écrit ce que vous avez écrit comme vous l'avez écrit, je n'aurais aucune envie de révéler mon identité.
J'aurais aimé répondre point par point à votre commentaire. Le problème est qu'il est si vague et si confus qu'on ne sait par quel bout le prendre. Le seul fil directeur qui le parcourt est le ressentiment, qui confine à la haine. La vie ne vous a vraisemblablement pas gâté, mais déverser votre fiel sur un blog est-il un bon moyen d'améliorer votre situation ? Il est permis d'en douter : ça ne peut au contraire que vous enfoncer dans votre dégoût de la vie et donc, au fond, de vous-même.
Mes aphorismes sont peut-être inconsistants. Les vôtres, si vous en commettez; ont sans doute plus de consistance. Mais j'ai le plus grand mal à le croire en relisant votre commentaire : je n'y trouve pas trace de la moindre pensée. Si le vide se mesurait, vous auriez des chances d'en devenir l'étalon. Je vous dis ça sans méchanceté aucune, en toute objectivité. Quant à mon esprit rétréci, il a au moins le mérite d'exister, puisque vous constatez son étroitesse : le vôtre est mieux caché dans votre commentaire qu'une aiguille dans une botte de foin.
Quand vous aurez quelque chose à dire ou une vraie critique à formuler, ce blog vous reste ouvert. Je crains que ce ne soit pas demain la veille qu'on vous y relira...
PS. Ne macérez pas trop longtemps dans votre amertume : vous finiriez par devenir imbuvable. Vous êtes déjà indigeste...