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18 février 2010

Pensées diverses 4

Il y a doute et doute, un doute inhibant, stérilisant, un doute négatif, et un doute positif, constructif, un doute qui fait penser, agir, créer. C'est le premier doute qu'il faut condamner, pour... absoudre l'autre. Ne pas douter, c'est ne pas réfléchir, ne pas penser : c'est "n'en faire qu'à sa tête", c'est-à-dire faire n'importe quoi. Ce qui n'est pas le meilleur moyen de réussir sa vie.

Reconnaître ses fautes, c'est être devenu un autre que celui qui les a commises, un autre qui ne les commettrait pas. Dans ce sens, la reconnaissance sincère de ses fautes devrait valoir... amnistie !

Les épreuves ne sont pas destinées à nous abattre : elles sont, tout au contraire, le moyen et l'occasion de remonter notre moral, de trouver de nouvelles ou de meilleures raisons de vivre et de croire à la vie.

Le souvenir des atrocités ne devrait pas engendrer la tristesse mais la réflexion et nourrir la vigilance nécessaire pour que l'histoire ne se répète pas. Ce qui est triste, c'est d'oublier le passé, parce que ça condamne, comme disait l'écrivain Santayana, à le revivre.

Je m'intéresse beaucoup à la vieillesse, d'abord parce que j'aborde sur ses rivages, ensuite parce que la connaissance de l'ennemi est la pierre angulaire de la guerre qu'on lui livre. Plus on ignore la vieillesse et plus on est désarmé face à elle, et vice-versa. "On ne commande à la nature qu'en lui obéissant", disait Bacon. On peut en dire autant de la vieillesse : c'est dans la mesure où on accepte ce qu'il y a en elle d'inévitable et où on consent de bon coeur à vieillir qu'on peut éviter le reste et qu'on vieillit bien.

 

 

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