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11 janvier 2010

Le régulateur, c'est l'homme 2 (Réponse à une lectrice)

Une lectrice, Mimik, a écrit, commentant un billet récent ("Le régulateur, c'est l'homme") :

"Quand on voit l'état de la planète, on se dit qu'il est un très mauvais régulateur... Le problème, c'est qu'il se prend pour le maître du monde alors qu'il n'en comprend même pas la moitié du quart... ! Et si l'homme ne retrouve pas une certaine humilité, la régulation se fera: il disparaîtra !"

Son commentaire ne contredit pas mais confirme mon propos : c'est parce qu’il est le régulateur, c'est-à-dire le maître, que l'homme a le pouvoir de déréguler. Qui peut le meilleur peut le pire. Mais le maître n'est pas un supplément, encore moins un superflu : c'est la clé de voûte de l'édifice. La disparition de l'homme ne (re)fera pas de la terre le paradis qu'elle n'a jamais été et ne sera jamais : tout porte à penser, au contraire, qu'elle disparaîtra avec lui.

Le monde n'est pas une chose finie, statique, mais un processus dont l'homme est vraisemblablement la finalité. Mais que veut dire finalité ? C'est la question. Le problème est le sens qu'on donne au mot finalité : le fruit, finalité de l'arbre, a-t-il vocation à... dévorer l'arbre ou, tout au contraire, à assurer sa pérennité, afin, tout bêtement, d'assurer la sienne ? Il suffit de poser la question pour deviner la réponse.

Le bon roi veille à la prospérité de ses sujets, garante de la sienne. Le problème n'est pas que l'homme soit roi, mais qu'il est un mauvais roi, un roi qui détruit son royaume et, partant, sa royauté.

Il ne s'agit pas de détrôner l'homme, il faut au contraire qu'il devienne vraiment le roi, c'est-à-dire le responsable, du monde, qu'au pouvoir qu'il a acquis de le dominer et de l'exploiter, il ajoute la sagesse de faire en sorte que ce pouvoir ne se retourne pas contre lui. Car le pouvoir sans sagesse est un boomerang qui revient fatalement sur son détenteur.

L'homme a acquis assez de puissance; c'est la sagesse qui lui fait désormais défaut, une sagesse à la mesure de sa puissance.

On a assez progressé matériellement : le temps est (re)venu du progrès spirituel, c'est-à-dire humain.









 

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