Chien de temps !
Rue Pelleport, aux alentours de 20 h : deux enfants pissent au milieu du trottoir. Atterré, je cherche l’… adulte qui devrait les accompagner pour lui apprendre ou lui rappeler que ces choses-là ne se font pas : je trouve leur mère dans l’embrasure de la porte de l’immeuble qui leur fait face.
Elle me toise avec agressivité : on a dû lui dire que l’attaque était la meilleure défense. Plus on a tort, par les temps qui courent, et plus on… attaque. Dans les temps mauvais, les méchants ont bonne conscience.
Craignant des… représailles, j’ai dit le minimum : « Il faut faire ça… dans la chaussée ». J‘ai failli dire « dans le caniveau », mais elle aurait pu m’accuser alors de prendre ses enfants pour des chiens.
Chien de temps !
"Ca ne peut plus continuer comme ça", me dis-je à moi-même. "C’est pourquoi ça va changer !" me réponds-je. Les choses changent quand elles ne peuvent plus continuer : le pire est la promesse du meilleur.