Filles du métro
Quand on a le choix, on ne choisit pas.
(Alain FIRMIER, Je panse, donc j'essuie)
Un voyage en métro une aventure
Je me précipitais vers toi
Pour être en face de toi
Te voir et être vu
Penser à toi à moi
Que je voyais dans tes yeux
Penser à nous
...
Quand j'étais assis quand c'est toi qui montais
Ou qui cherchais une place
J'espérais que tu viendrais t'asseoir
En face ou auprès de moi
Toi que je ne connaissais pas
Qui étais debout sur le quai
Ou dans le wagon
...
Une place libre... parfois tu venais
Du quai ou bien du wagon
L'air hésitant le regard trouble
T'asseoir devant ou à côté
Tu lisais tu pensais tu rêvais
Tu regardais par la fenêtre en me regardant
Et je te regardais en regardant la fenêtre...
...
Mais nos regards ne se croisaient pas longtemps
La première souvent tu détournais le tien
Tu regardais les autres
Ou les autres fenêtres
Où mes yeux te rejoignaient
Je te plaisais peut-être
Mais comment commencer ?
...
Le temps de trouver de se décider
Et l'occasion est passée
Il y a trop d'occasions
Et elles passent trop vite
Abondance de biens appauvrit
On finit par rester seul
Tout seul